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25 octobre : Castrojeriz → Fromista

La voix du pèlerin

Nous sommes partis du village de Castrojeriz pour entamer notre marche dès l’aube. Nous avons gravi une colline de plus de 100m pour célébrer les laudes avec le soleil se levant sur la vallée.

Nous avons continué la route par une superbe descente en méditant l’histoire de Judith. Nous avons croisé un peu plus de pèlerins au milieu des paysages toujours aussi désertiques.

Puis nous avons fait une escale dans un petit village pour dévorer notre pique-nique avec appétit.

Pour conclure la journée, nous avons célébré la messe en pleine nature.

Marie et Marie Bertille


(Cliquer sur le diaporama pour afficher les photos en plein écran)
1

En route ...

10

Au sommet ...

11

... du chemin ...

12

... chants et laudes.

2

... le soleil ...

20

Les paysages ...

21

... sont de toute beauté !

3

... nous attend !

50

Picnic à Itero de la Vega

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Sur le chemin

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La stèle de Boadilla del Camino

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La messe en plein air à Boadilla del Camino

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Au diner

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Arrivée à Fromista

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La magnifique église Saint Martin

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L’hébergement pour les filles ...

96

... c’est Bagdad Café !!!

Le jour se lève sur nos chants et nos laudes
Notre Messe dans un bosquet en bordure du village

Lectio 3 - JUDITH, la femme qui prend des risques

Jdt 9, 11-14

"Ô Dieu, mon Dieu, moi, une veuve, exauce-moi aussi. (…) Regarde leur arrogance, envoie ta colère sur leurs têtes, mets dans ma main de veuve la force d’accomplir ce que j’ai dans l’esprit. Par la tromperie de mes lèvres, frappe l’esclave avec le chef, le chef avec son officier. Renverse leur superbe par la main d’une femme. Car ce n’est pas dans le nombre que réside ta force, ni ton pouvoir en des hommes vigoureux. Mais tu es le Dieu des humbles, secours des opprimés, protecteur des faibles, refuge des délaissés, sauveur des désespérés. Oui, toi, Dieu de mon père, Dieu de l’héritage d’Israël, maître du ciel et de la terre, créateur des eaux, roi de tout ce que tu as créé, oui, exauce ma supplication ! Donne-moi un langage trompeur pour blesser et meurtrir ceux qui ont tramé de cruels projets contre ton alliance, ta Demeure consacrée, le mont Sion et le domaine de tes fils. A ta nation entière, à toutes les tribus, donne de reconnaître et de comprendre que tu es, toi, le Dieu de toute puissance et force : en dehors de toi, il n’en est pas d’autre pour couvrir de son bouclier la race d’Israël".

Méditation pendant la marche

La plus puissante armée du monde était à la porte de Béthulie, face à un petit peuple apeuré. Le très puissant roi de Babylone, Nabuchodonosor, se prend pour Dieu !!! Dans cette région de la Samarie c’est une guerre de l’eau. Tout le monde meurt de soif. L’assemblée se livre à une immense lamentation et tous crient vers le Seigneur. Judith sort de son silence, elle prie : elle est prête à engager toute sa personne : Judith proclame sa foi en un Dieu des petits, des souffrants... Pour Judith, Dieu s’inscrit dans la création et la lignée de ses ancêtres. Elle croit et demande à Dieu de lui donner sa force. Par son engagement, elle témoigne qu’elle croit au projet d’alliance et d’amour de Dieu pour son peuple apeuré. La foi de Judith nous invite à poser un regard sur la nôtre.

Et moi ? En marchant je médite et …
- Y a-t-il des situations qui m’incitent à prendre position, à m’engager, à témoigner ? Ou, à l’inverse, qui me font peur, me paralysent ?
- Je fais confiance à qui ? Sur qui puis-je compter devant le risque à prendre ?
- Judith s’engage dans l’action et demande à Dieu la confiance : et moi est-ce que j’ose demander de l’aide à Dieu ?



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